12 mars 2008

Pour que le monde de Monsanto ne devienne jamais le nôtre !

Parce-que tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir, le combat continue.
Ce site a pour vocation de relayer et de diffuser les informations révélées par l'enquête de Marie-Monique Robin.
Il comporte trois entrées principales :
- les résistances : un ensemble d'actions passées, présentes ou à venir, pour éviter que le monde de Monsanto ne devienne le notre.
Cette rubrique vous permettra de connaître les actions auxquelles vous pouvez vous joindre.
- le système Monsanto : les méthodes utilisées par Monsanto pour imposer ses produits.
- les produits : chaque fiche résume l'histoire d'un produit phare de Monsanto.
http://www.combat-monsanto.org/

9 février 2008

Cette maison est en paille

La construction en botte de paille est utilisée depuis plus de 100 ans au Etats-Unis. À Montargis (Loiret), la maison Feuillette – du nom de son constructeur – a été bâtie en 1921 en ballots de paille sur ossature bois, comme prototype pour la reconstruction des fermes et habitations paysannes au lendemain de la guerre. Elle est toujours en bon état et habitée.

En savoir plus sur :
http://www.habitat-ecologique.org/paille0.php



Vous pouvez aussi vous rendre à Ecobat, le salon de l'éco-construction qui se déroule cette année du 14 au 16 mars à Paris. http://www.salon-ecobat.com/

15 janvier 2008

Ecolo d’un jour, écolo toujours ?

Comme c’est bizarre cette absence de souvenirs… les années 70 ont vu naître le mouvement écolo. Affublés de qualificatifs de toutes sortes, souvent péjoratifs, les militants écologistes ont souvent, dans notre monde de progrès, été surnommés «les doux rêveurs». Les soirées mondaines se sont amusées de leur mode de vie «bizarre», pourtant si proche de la nature et de l’homme.
Oublié l’environnement. Oublié la famille. Oublié les valeurs citoyennes. Oublié les voisins. Oublié… la vie.
En 2007, tout à changé !
Avec le lavage de cerveau «communication et publicité» , tout individu, toute entreprise, tout «pipole» peut se retrouver dans la peau d’un écolo !
Vous n’êtes pas dans Second Life, quoique...
Explication :
1. Le réchauffement climatique, c’est pas du pipeau.
2. Les écolos de 70 sont toujours là et même davantage présents. Il y en a même qui dérangent.
3. Les ressources énergétiques fossiles sont en train de s’épuiser.
4. Ce n'est pas un hasard si des pétroliers comme Total… investissent des milliards d’euros dans les recherches en ressources en milieu très profond dans les mers et dans les zones glacières du globe.
5. Le Grenelle de l’environnement, bonne idée pour relancer un secteur d’activité à cours de créativité… et en plus, ça fait peur si la planète pète !
6. Face à ces enjeux, que doivent faire les médias : dénoncer ou se ranger ?
Le Français a la réputation de ne pas être aussi docile que l’Allemand, par exemple. Le concept de développement durable aura eu sa peau. Quel média aujourd’hui ne joue pas la carte du développement durable?
Ça me hérisse quand j’entend certains pros de la com' parler d’évangélisation du développement durable (DD). J’aurais envie de leur demander quelles sont leurs actions dans leurs agences en faveur du DD, tri sélectif au minimum.
Ça me hérisse quand j’entends des journaux s’approprier les valeurs du DD ou des élus n'en pas connaître les principes fondamentaux.
Ça me hérisse aussi quand je vois que pour mesurer la pauvreté dans le monde on recourt à des indicateurs économiques, le plus couramment utilisé étant le PIB (produit intérieur brut) par habitant, en faisant abstraction des dimensions sociales et culturelles. (Pauvreté et inégalités, Attac aux éditions Mille et une nuits). Ces valeurs n’ont pas évolué depuis le Moyen Age.
Mais en tant que militante écolo, je me dis, pour reprendre le terme de certains «communicants néo-écolos», qu'il faut « prêcher » les bonnes pratiques. Nouvelle guerre de religion ?

Peinture, Alain Lecarpentier

1 décembre 2007

Des crocodiles pour protéger les tigres du Bengale

En Inde, le braconnage va devenir mortellement risqué : des centaines de crocodiles d’élevage vont être lâchés dans la jungle pour patrouiller. Les 400 premiers sont déjà à l’œuvre dans les mangroves de l’est du pays afin d’empêcher les coupes illégales de bois et d’ôter aux braconniers toute envie de chasser le tigre royal du Bengale. En 2004, on recensait 270 tigres dans les forêts du Bengale occidental. Il en reste aujourd’hui moins de la moitié. Désespérant de parvenir à décourager le braconnage, les autorités ont opté pour des mesures extrêmes. Le crocodile local, avec ses 68 dents, peut vivre un siècle et mesurer jusqu’à 7 mètres, pour un poids de 1,2 tonne. C’est l’espèce la plus grosse et la plus dangereuse. Il est aussi à l’aise dans l’eau, douce ou salée, que sur la terre ferme. La force de ses mâchoires est telle qu’il peut briser le crâne d’un buffle. Capable d’attaquer une embarcation et d’en attraper les passagers pour les entraîner sous l’eau, il peut aussi monter la garde sur une rive et courser ses futures victimes. Il tue près de 2 000 personnes par an. L’année 1945 fut particulièrement faste pour ces reptiles, avec le débarquement des alliés sur l’île de Ramree, près de la Birmanie, qui repoussa vers les mangroves un millier de soldats japonais, dont seule une petite vingtaine échappa aux crocodiles. L’hiver, ils aiment se chauffer au soleil sur les sentiers que les braconniers aménagent le long des points d’eau. Mais eux aussi sont des proies attirantes. La qualité supérieure de leur cuir a fait chuter leur population à une centaine d’individus dans les années 1970, alors qu’ils avaient été une dizaine de milliers à hanter le Bengale et l’Orissa. Un programme national a permis de les multiplier en captivité dans le Parc national de Bhitarkanika [dans l’Etat d’Orissa]. C’est là que le plus grand crocodile du monde (7 mètres de long, entré l’an dernier au Guinness Book) a été élevé. Ils sont environ un millier en liberté à ce jour, sans compter les 400 relâchés pour la bonne cause.
Source : courrier international, Evguénia Lenz Izvestia
Image : www.monanneeaucollege.com

19 novembre 2007

Du buzz pour les abeilles

Alors que l’UNAF, Union Nationale de l’Apiculture Française pour la sauvegarde de l’abeille, de l’apiculture et de la biodiversité revendique un moratoire et une loi sur les OGM. Pétition en ligne sur : http://www.unaf-apiculture.info/index.htm
On peut voir dans la revue Stratégies une abeille (ou une mouche) comme visuel d’une autopromotion. Puisse celle-ci agir aussi pour le respect de la biodiversité. Que le buzz soit utile !

15 novembre 2007

L'empreinte écologique

L'empreinte écologique mesure la consommation humaine de ressources naturelles. C'est un outil qui sert à mesurer la pression exercée par l'homme sur la nature, sachant que chaque personne a un impact sur l'environnement de par sa façon de vivre. Cet indicateur a été inventé au début des années 1990 par Mathis Wackernagel et William Rees, spécialistes en planification. L'empreinte écologique permet de contrôler si l'économie humaine, qui puise dans les ressources naturelles, respecte ou non la capacité de régénération de la planète.
[source : http://fr.ekopedia.org/Empreinte_%C3%A9cologique]
En savoir plus : http://www.wwf.fr/s_informer/calculer_votre_empreinte_ecologique

Les DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques)

Les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) sont les équipements électriques et électroniques “dont le détenteur se défait ou dont il a l'intention ou l'obligation de se défaire (cf. article 1er point a de la directive 75/442/CEE modifiée par la directive 91/156/CEE).
Un DEEE devient un déchet lorsque :
- il est hors d'usage,
- il est réparable mais que le coût de la réparation est prohibitif,
- l’un des éléments qui le composent est hors d'usage,
- il fonctionne mais est obsolète et est remplacé par un équipement plus récent.
Cette définition comprend tous les composants, les sous-ensembles et les produits consommables faisant partie intégrante du produit au moment de la mise au rebut.
La directive identifie différentes catégories de DEEE.
Elle distingue d’une part :
- les DEEE en provenance des ménages ou “DEEE ménagers”,
- et les DEEE autres que ceux provenant des ménages ou “DEEE professionnels”.
Et d’autre part :
- les DEEE historiques,
- et les autres DEEE.
Il est important de déterminer dans quelle catégorie entreront vos produits en fin de vie puisque les règles relatives à leur gestion diffèreront selon leur catégorie d'appartenance.